Grâce à ses propriétés fixantes vous allez pouvoir l’arborer de plusieurs manières et dans plusieurs styles :
La Moustache en Guidon
Assurément la plus distinguée et raffinée de par sa finesse et les personnes érudites l’ayant portée et inscrite au panthéon des moustaches. Sa partie centrale suit les courbes de la lèvre supérieure, ses extrémités, elles, plus longues, remontent fièrement pour former un demi-cercle. Qui la porte ? Les personnes qui ont une sympathie particulière pour les années 30. Dali, célèbre artiste touche à tout, la portait avec soin et une touche d’excentricité qui lui allait si bien !
Le Camionneur
Popularisée par les gentils routiers, cette moustache est associée à l’époque où l’on pouvait encore fumer dans les cinémas, uriner dans les caniveaux et cracher dans son Yop. Elle est fournie et un peu brouillonne dans sa partie centrale, pendante jusqu’à l’ovale du visage et encore plus brouillonne sur les cotés. Le charme ne réside-t-il pas là-dedans ? Poils aux dents…Elle est portée par…les camionneurs voire les randonneurs.
L’Empereur
Encore plus ancienne, cette stach était communément porté par les personnes à poigne, qui souhaitaient en imposer. Anarchique et assez pourvue de poils dans sa partie centrale, elle remonte massivement pour habiller le restant du visage, couvrant les joues et les bajoues et oubliant volontairement le menton et son doublon. Elle donne un air autoritaire à l’image de celle portée par…les empereurs.
La Philosophe
Portée autrefois par les philosophes, cette toison est en voie de disparition tout comme la profession ! Déstructurée au possible et très imposante, allant même jusqu’à recouvrir la lèvre inférieure, elle est compréhensive, peu capricieuse, et ne s’embête pas avec les codes habituels de la moustache et de la mode, elle préfère prendre cela avec philosophie. Poils au kiwi. Elle donne un air pensif et lunaire et Nietzsche en est un des fers de lance.
La Poétesse
Elle habillait les dessous de nez des gens de lettres et sévit encore dans toutes les catégories socioculturelles. Droite, régulière et imposante, elle recouvre seulement la lèvre supérieure et s’arrête à juste en dessous de la commissure des lèvres. Ses cotés rassurants et paternels sont ses atouts majeurs. Elle est portée par un poète de génie nommé Brassens.